Cher public bien aimé,
Le dessin qui suit n'est pas précisément sur le thème de la scène, ou du "métier" de "chanteuse d'opéra" (oui, je mets des guillemets, puisque c'est pas tout à fait un vrai métier, enfin bref, je crois que vous êtes au courant), mais bon... ce "métier", donc, fait beaucoup voyager, alors comme c'est une brève de voyage, je vous la livre sans complexes.
J'étais donc dans mon iDTGV, et malgré mon mode de vie qui tend vers le "quasi-zéro-déchet", j'ai eu une grosse envie de café. Faut dire que les 4h de train, ça appelle la caféïne. Je me suis donc dirigée vers le bar, et ai commandé un café, en refusant le couvercle en plastoc, le sucre, et le petit-chocolat-qui-a-le-même-poids-en-emballage-qu'en-chocolat.
2h plus tard, rebelote. Halalaaaaa, faut que je travaille sur mes envies de café, moi. Vais prendre rendez-vous avec un psy, un naturopathe, un magnétiseur, je sais pas...
Bref, pour limiter les dégâts question emballages jetables, je prends avec moi mon gobelet en carton, et j'y vais courageusement, afin de demander mon 2ème café dans le même gobelet. Vous me suivez ?
Bon ben voilà, quoi:
Je suis retournée à ma place avec mon nouveau café dans son nouveau gobelet bien hygiénique, ne sachant pas trop si je venais de vivre un truc bien normal. Notre société est-elle si obsédée par la pseudo-hygiène des humains qu'elle en oublie l'hygiène de tout son environnement ?
J'ai donc pris mon vieux crayon pourri, le dos d'une partoche, et j'ai fait ce petit dessin un peu naze que vous avez pu admirer ci-dessus, comme une sorte de défoulement. Le tout photographié en direct-live avec mon téléphone (ouais, c'est pas tous les jours la fête du scanner, quand on voyage tout le temps). Vous en excuserez donc la qualité relativement dégueu. Mais comme ça vous aurez l'impression d'avoir vécu cette petite tranche de vie avec moi ;-)
Bonjour, Je vois que vous avez la même vision de notre "Pauvre bonne vieille Terre". Vous vous battez contre des gobelets jetables à qui mieux-mieux. Moi? Je me bats contre des déchêts plastic dans les océans Atlantique et Pacifique. Où, sans doute se retrouvent ces gobelets??? Mis à part cette entrée en matière écolo et, ce qui m'a orienté vers vous, c'était la recherche d'un homme extraordinaire de talent d'organiste. J'ai nommé Monsieur Etienne Kalinine. Qui sévissait sur l'orgue de St Victor à Marseille. Et où nous rigolions bien en plein milieu de nuits sur ce bel instrument. Même s'il n'avait encore pas été restauré. Je ne pense pas que le besoin de restauration fût de notre fait. Car nous ne maltraîtions, mes frères et moi, que la musique. Celle d'Etienne étant époustoufflante de maîtrise et de technique de cet instrument bizarre qui nécessite tous les doigts, les mains, les pieds, la cervelle et je ne sais quoi encore pour la sensibilité.
RépondreSupprimerMis à part celà, je suis étonné de cet ordi. J'habite pas loin de Nîmes et il m'appèle Ane Oh Nimes. A mon âge, je resterais toujours éberlué par ces engins. Même si je lui préfère une bonne vieille plume de stylo.
Bien cordialement.
Merci de me dire si vous connaissez cet ami ancien qui nous a marqué au fer rouge de notes subîmes. Il y a 40 ans.
jeanmarcbousquet@gmail.com
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vois que nous partageons deux passions: celle de la musique, et celle de la santé de notre bonne vieille terre !
Mais je suis bien navrée de ne pouvoir vous donner de renseignements sur votre ami qui porte le même nom que moi: malgré ce partage de patronyme, nous ne sommes sans doute pas de la même branche...
En tout cas, j'espère que vous continuez à pratiquer la musique, qui embellit la vie, même quand on la "maltraite" !